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De longue date la Macronie considère les chômeurs comme la cible idéale pour justifier, à peu de frais et sous couvert de mobilisation pour le « plein-emploi », tous les mauvais coups orchestrés contre notre modèle social. Cette fois c’est l’allocation de solidarité spécifique (ASS) qui est dans le viseur avec à la clé plus de 320 000 personnes qui basculeront au RSA. Et là, la double peine les attend : non seulement elles ne cotiseront plus pour leur retraite, mais en plus elles seront soumises aux 15 heures d’activités obligatoires que l’exécutif veut généraliser. Et le gouvernement n’entend pas s’arrêter là. En vue : une nouvelle réforme « de notre marché du travail en durcissant les règles de l’assurance-chômage » promise par Emmanuel Macron lors du sommet de Davos.

Gabriel Attal n’a pas voulu soumettre cette feuille de route très à droite à un vote de confiance. Mais les députés de gauche le lui imposent ce matin, avec l’examen d’une motion de censure. Après les multiples clins d’œil à la droite et l’extrême droite, ces dernières devraient rendre la pareille au locataire de Matignon, en refusant de voter la motion. D’ailleurs, le RN partage sa politique de casse sociale, Jordan Bardella a encore confirmé hier qu’il approuvait des deux mains le conditionnement du RSA. Au moins, à l’issue du vote, les choses seront claires.

Julia Hamlaoui,

Source : L’humanité

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