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Il fait sombre au pays des Lumières, et j’avoue que j’ai du mal à trouver l’interrupteur capable de les rallumer. Alors je cherche à tâtons. À dire vrai voilà plusieurs mois qu’il fait sombre et que je cherche.

Comment faire émerger de ce cloaque médiatique, qui fait appelle à la bêtise et la paresse intellectuelle, autre chose que les appels à la haine des différences, à l’éloge de l’égoïsme ?
Pourquoi parler de bonheur de partage, est-il devenu si compliqué voir tabou ? Personne ne nous impose cette souffrance, si ce n’est que les 10 % d’entre nous qui possèdent tout et qui sont suffisamment unis sur le fond pour nous faire croire que sans eux, rien ne marcherait. Mais cela ne leur suffit pas. Fort de leurs porte voix qu’ils ont mis en place à coup de milliards d’euros ils veulent faire obstacle à toute velléité de remise en cause de leur système injuste. Ils dénigrent tout propos différent du leur quitte à pousser la caricature au point de la faire admettre comme unique vérité, la leur. Malgré ce que nous enseigne l’histoire, depuis des mois il font croire à ceux qui veulent l’entendre que le loup une fois élu deviendra aussi doux que les agneaux qui l’auront porté au pouvoir. Pour le moment ils ont hélas réussi.

Mais il n’est jamais trop tard. Arrêtons la guerre des pauvres dont se délectent les véritables assistés de ce système, ceux qui profitent grassement des allègements de charges, se gavent de dividendes et ne contribuent pas à la solidarité nationale en échappant à l’impôt sur leur fortune.
Renversons la table! Cela ne se produira pas si nous ne nous donnons pas les moyens de trouver à nos cotés d’autres mains pour soulever la chape de béton qui a été progressivement coulée sur notre aspiration au bonheur. Il faut accepter que toutes ces mains soient différentes. Il faut accepter que chacune d’entre elles aient des chemins différents. Il faut accepter que chaque main ait sa place et que même les plus petites soient respectées, aussi utiles et aussi indispensables que les plus grosses. L’important est qu’elles portent toutes la même ambition : mettre l’humain et la préservation de notre environnement au cœur des décisions et des actions. Éparpillées toutes ces mains ne résisteront pas à la botte qui a entrepris de les écraser les unes après les autres. Unies elles formeront la force nécessaire pour résister à ceux qui tentent de nous résigner au malheur.

Le vieil adage « l’union fait la force » est plus que jamais à l’ordre du jour. N’attendons pas le champs de ruines pour y reconstruire un hypothétique bonheur. N’oublions pas que comme tous les puits, celui du malheur peut être sans fond. Mettons en avant nos convergences plutôt que nos divergences. Mettons les égos et l’esprit de chapelle au placard car au delà des différences n’y a pas d’alternative à l’union des forces de progrès.

Jacques Houdremont

source : Chroniques inutiles d’un citoyen ordinaire ?

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