Refusons qu’une mère et ses trois enfants passent les fêtes de fin d’année sans toit, dans l’insécurité ! C’est une simple question d’humanité
Depuis sept semaines maintenant, les parents d’élèves et les enseignants de l’école Picard Liauthaud de Givors se mobilisent (Collectif Jamais Sans Toit Picard-Liauthaud) pour que soit trouvée une solution d’hébergement pour une mère et ses trois enfants. Ils ont reçu le soutien de nombreuses personnes et organisations, dont les militants et les élus communistes, toutes et tous émus et révoltés par la situation.
Leur cas n’est hélas pas isolé
A ce jour le collectif » Jamais sans toit » recense sur la métropole Lyonnaise 375 enfants sans solutions d’hébergement et 102 enfants et leur famille mis à l’abri dans des écoles.
La France doit respecter les conventions qu’elles signent et appliquer les lois qu’elles promulguent :
La france est signataire de la convention des droits de l’enfant qui interdit notamment de laisser un enfant sans protection affective et physique.
La loi du 5 mars 2007 institue le droit au logement opposable (DALO) Son objectif est « de garantir le droit à un logement à toute personne résidant en France de façon stable et régulière
Les moyens existent
Dans notre France d’aujourd’hui, où la richesse cumulée des 46 milliardaires français atteint 576,5 milliards, trouver une solution de logement pour une famille ne devrait pas être un problème.
Des solutions immédiates sont possibles
Les possibilités existent. La ville de Givors dispose de logement dont certains sont inoccupés. Le maire et sa majorité municipale pourraient, même a titre temporaire dans l’attente du solution stable, permettre à cette famille de passer les fêtes de fin d’année au chaud et dans la sécurité .
Le député Fugit et la municipalité doivent faire preuve d’humanité et régler cette situation inadmissible et inhumaine !
Quand on veut, on peut ,les sénateurs communistes agissent:
Face à l’explosion du nombre d’enfants livrés à la rue, l’élu communiste Ian Brossat avait annoncé sa volonté de déposer au Sénat un amendement visant à ouvrir 10 000 places d’hébergement. Une mesure qui répond aux exigences d’organisations comme l’Unicef, qui avait alerté, en octobre, sur le chiffre record de 2 822 enfants sans toit. L’amendement a été voté vendredi 1er décembre afin de créer 6 000 places d’hébergement.
Avec le collectif « Jamais sans toit » Picard Liautauhd soutenons la famille
Partager la publication "A Givors comme ailleurs, aucun enfant ne devrait être à la rue pour les fêtes de fin d’année"